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Les
éoliennes :
C’est l’énergie du vent.
Elle peut être utilisée de deux manières différentes :
- la production «
mécanique » d’énergie par le vent : cela sert le plus souvent au
pompage de l’eau
- la production
d’électricité par les éoliennes : les éoliennes (ou
aérogénérateurs) sont des machines permettant de capter l’énergie
cinétique du vent et la transformant en électricité.
La
biomasse :
constitue la première
source d'énergies renouvelables produites en France, devant
l'énergie hydraulique, éolienne et géothermique.
Les ressources en
biomasse peuvent être classées en plusieurs catégories, selon leurs
origines :
-
le bois, sous
forme de bûches, granulés et plaquettes;
-
les sous-produits du
bois qui recouvrent l'ensemble des déchets produits par
l'exploitation forestière (branchage, écorces, sciures…), par les
scieries (sciures, plaquettes…), par les industries de
transformation du bois (menuiseries, fabricants de meubles,
parquets) et par les fabricants de panneaux ainsi que les
emballages tels que les palettes;
-
les sous-produits de
l'industrie tels les boues issues de la pâte à papier (liqueur
noire) et les déchets des industries agroalimentaires (marcs de
raisin et de café, pulpes et pépins de raisin etc.);
-
les produits
issus de l'agriculture traditionnelle (céréales,
oléagineux), résidus tels que la
paille, la bagasse (résidus ligneux de la canne à sucre) et les
nouvelles plantations à vocation énergétique telles que les
taillis à courte rotation (saules, miscanthus, etc);
-
les déchets
organiques tels que les déchets urbains comprenant les boues
d'épuration, les ordures ménagères, et les déchets en provenance
de l'agriculture tels que les effluents agricoles.
Avec une production de
11,2 Mtep en 2006 représentant à elle seule les 2/3 des énergies
renouvelables produites en France, la production de biomasse se
répartit de la façon suivante :
La France est le premier
producteur européen de bois énergie. En matière de biocarburants,
elle occupe le second rang européen avec une surface agricole de
l'ordre de 400 000 ha.
La production en bois
combustible représente près de quatre fois les productions
nationales de charbon, gaz et pétrole réunies (2,5 Mtep en 2006). Le
bois combustible est essentiellement consommé par le secteur
domestique pour environ 7,3 Mtep.
La biomasse permet une
valorisation énergétique sous forme thermique (chaleur et
carburants) et électrique. La valorisation énergétique de la
biomasse permet de satisfaire divers enjeux en matière énergétique,
environnementale ou en terme d'emplois.
Enjeu énergétique
Le développement de la
filière biomasse peut permettre à la France de contribuer à
atteindre les objectifs qui sont fixés par les directives
européennes et par la loi de programme fixant les orientations de la
politique énergétique à l'horizon 2010, comme par exemple :
-
accroître sa production
d'électricité d'origine renouvelable à hauteur de 21 % de la
consommation totale d'électricité;
-
augmenter de 50 % la
part de chaleur d'origine renouvelable qui passerait ainsi de 11 à
16 Mtep;
-
augmenter la part
des
biocarburants
à hauteur de 7% en 2010.
Enjeu environnemental
La biomasse participe à la lutte contre le réchauffement climatique
dans la mesure où le CO2 dégagé par la combustion des
bioénergies est compensée par le CO2 absorbé par les
végétaux lors de leur croissance.
Cependant si le bois énergie présente des atouts indéniables en
terme d'émissions de gaz à effet de serre, sa combustion génère des
émissions atmosphériques pour lesquelles des valeurs limite sont
imposées par la réglementation.
Par ailleurs, les principaux fabricants d'appareils domestiques se
sont engagés au travers du label Flamme Verte dans une démarche de
qualité qui vise à promouvoir des appareils de chauffage au bois
performants. La conception des équipements labellisés répond à une
charte exigeante en termes de rendement et d'émissions polluantes,
sur la base de normes européennes.
Enjeu économique et
social
L'emploi dans la filière
bois énergie, qui comprend principalement les activités liées à
l'approvisionnement en bois combustible d'une part (coupe,
transformation, stockage, transport) et celles concernant la
fabrication, la maintenance et l'exploitation des différents
appareils à bois d'autre part, représente l'équivalent de près de 60
000 emplois en France. Les activités relatives à l'approvisionnement
(plus de 36 000 emplois) sont une véritable source d'emplois, dans
les zones rurales notamment.
Le rôle de la DGEMP :
La DGEMP a pour rôle de promouvoir le développement des énergies
renouvelables qui constituent l'une des composantes de la politique
énergétique nationale. Elle participe notamment à la définition des
objectifs européens et nationaux de développement de la filière
biomasse, effectue un suivi des outils mis en place, propose au
niveau national des mesures réglementaires et financières pour les
atteindre. On peut notamment citer :
La
métanisation : Est une biomasse qui
consiste à produire de l'électricité avec du lisier de porc ou du
fumier de vache
La
géothermie : C’est désormais
presque un poncif que de parler de l’urgence de faire toute la place
aux énergies renouvelables. Parmi celles-ci, la géothermie revêt une
place importante.
Science étudiant les phénomènes thermiques internes de la terre et
la manière de les exploiter, on appelle également géothermie, par
extension de langage l’énergie géothermiques issue de l’énergie de
la Terre convertie en chaleur et/ou électricité.
Ce grand réservoir de chaleur naturelle présent partout est une
réserve incroyable d’énergie économe, non polluante, disponible tout
le temps et inépuisable. La France recèle en son sein de nombreuses
ressources géothermiques encore majoritairement inexploitées.
On
distingue trois types de géothermie
-
la géothermie à haute
énergie (production d’électricité)
-
la géothermie à basse
énergie (production de chaleur)
-
la géothermie à très
basse énergie (pompe à chaleur géothermique qui prélève la chaleur
du sol)
Le
solaire thermique : consiste à
utiliser les rayons du soleil afin de réchauffer un fluide. Ce
fluide va ensuite être utilisé de différentes manières afin de
couvrir nos besoins et apports.
En effet, la production de cette énergie solaire thermique,
transformation des rayons du soleil en énergie thermique, peut être
utilisée soit directement (pour réchauffer un bâtiment ou une
piscine par exemple) soit indirectement (en tant que moyen de
transfert via un échangeur pour produite de l’eau chaude par
exemple…).
Et ce solaire thermique revêt de nombreuses formes :
- Chauffe-eau et
chauffage solaire
- Refroidissement
solaire
- Centrale solaire
thermodynamique
- Sécheurs solaires
et cuisinières solaires
L’idée directrice dans
cette énergie renouvelable est de concentrer tous les rayons du
soleil en un seul endroit. On a même conçu des systèmes permettant
de centrer tous ces rayons en un seul point très précis, qui atteint
alors des courbes de température vertigineuses.
A l’heure actuelle, afin de produire de l’électricité solaire à
grande échelle, la solution la plus performante et optimale est de
chauffer des fluides caloporteurs qui circulent dans des tuyaux. Le
flux solaire est est ainsi directement converti en chaleur par
l’intermédiaires de capteurs solaires thermiques.
Cette technique permet d’être appliquée au chauffage des maisons,
des piscines, à la production d’eau chaude sanitaire, au séchage des
récoltes, etc…
Le
solaire photovoltaïque : est une
technique prédominante de production d’énergie renouvelable. Il
permet d’obtenir de l’électricité par la conversion directe du
rayonnement solaire, à partir du moment où les photons (particules
de lumière) mettent en mouvement les atomes de certains matériaux.
Les cellules photovoltaïques produisent du courant continu à partir
des rayons du soleil.
Celles-ci sont rassemblées en modules solaires photovoltaïques, qui,
à plusieurs forment une installation solaire chez le particulier ou
une centrale solaire photovoltaïque pour faire tourner un réseau de
distribution électrique.
C’est le physicien Becquerel qui a découvert cet effet
photovoltaïque en 1839.
Propre, sans aucune nuisance connexe, écologique, sans déchets,
cette énergie rassemble tous les suffrages et symbolise les énergies
d’avenir.
L’engouement tant chez les particuliers que chez les professionnels
démontrent d’ailleurs l’intérêt majeur à recourir à ce type
d’énergie. En outre, la recherche dans ce domaine est
particulièrement active, permettant de réduite sans cesse les coûts
d’équipements.
En résumé, on produit directement de l’électricité au travers de
panneaux composés essentiellement de verre, et ce sans nuisances
sonores ou écologiques, et à moindre coût : qui ne serait pas
convaincu ?
Concrètement, sachant que l’équipement ne nécessite pas de
modification de l' installation électrique actuelle, la marche à
suivre pour le particulier désireux de profiter de cette énergie
renouvelable est la suivante :
-
on monte des capteurs
sur le toit de l' habitation
-
on installe des
onduleurs et autres équipements
-
tout est prêt à
recevoir l'énergie solaire.
Le
chauffe eau solaire : A l’instar des autres installations
d’énergie renouvelable, le chauffe-eau solaire est exempt de toute
nuisance sonore et écologique.
Un chauffe eau solaire est un dispositif assurant la production
d’eau chaude sanitaire grâce à l’énergie solaire. C’est un procédé
de chauffage de l’eau sanitaire qui permet de compléter, voire de
supplanter, un cumulus électrique traditionnel et autres systèmes
d’énergie procurant de l’eau chaude (gaz, fuel, etc…).
Il se compose de capteurs solaires reliés à un ballon de stockage au
moyen de canalisations isolées et de composants associés.
Ce dispositif de chauffe-eau solaire permet ainsi de transformer
l’énergie du soleil en chaleur, par la transmission des calories
solaires du liquide (eau glycolée) à l’eau sanitaire contenue dans
un ballon de stockage. De manière vulgarisée, la chaleur produite
est véhiculée par un fluide caloporteur qui le retransmet à un
ballon de stockage.
Un chauffe-eau solaire est ainsi composé de trois éléments :
-
des capteurs thermiques
vitrés, recevant les rayons du soleil,
-
le ballon de stockage
de l’eau sanitaire,
Une énergie d’appoint,
telle qu’une résistance électrique située en haut de la cuve, permet
d’assurer une eau chaude même si l’ensoleillement est faible.
Il existe plusieurs types de chauffe eau solaire, composés
d’éléments séparés ou constitués d’un seul bloc. Le choix dépend de
l’esthétique et de votre budget.
L’intégration de ce système de production d’eau chaude sanitaire
dans votre environnement architectural est importante, et la pose
peut être réalisée soit sur le toit, soit au sol, en façade, etc…
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